CONTEXTE ENERGETIQUE ET ECOLOGIQUE
L’énergie est devenue rare et sera de plus en plus chère.
Nos rejets atmosphériques et le réchauffement climatique nous menacent directement.
Les matières premières se raréfient, l’eau devient un enjeu majeur.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes ont pris conscience de la gravité de la situation. Les citoyens, les entreprises, les gouvernements et les médias s’accordent sur l’urgence d’une mutation de nos sociétés.
Dépenser moins d’énergie et de matières premières, rejeter moins de déchets sont devenus des objectifs écologiques mais aussi économiques.
La consommation d’énergie du secteur résidentiel représente près de 25% de la consommation totale. La dépense énergétique de l’habitat est donc un enjeu majeur pour réussir cette mutation.
Il faut se réjouir que pour le secteur de l’habitat, des modèles éprouvés permettent de diviser par 10 les besoins énergétiques d’une habitation. De plus, grâce aux récents progrès dans la production d’énergie renouvelable au sein de l’habitat, il est devenu possible de construire des habitations dont le bilan énergétique est nul, voire positif…
Plusieurs pays nous ont ouvert la route depuis plus de 20 ans. La Région Wallonne vient d’emboîter le pas avec plusieurs programmes « basse énergie », « aides à l’isolation », « primes à l’énergie solaire » et récemment des aides spécifiques pour la construction de « maisons passives ».
Economiquement, il est aujourd’hui indispensable de construire et de rénover en anticipant l’augmentation importante du prix de l’énergie et des risques environnementaux. Nous devons donc concevoir de nouveaux modèles d’habitats, extrêmement économes en énergies, respectueux de l’environnement, tout en limitant les coûts de construction et d’utilisation.
La motivation est croissante pour modifier radicalement la qualité énergétique de notre habitat. Bientôt, la valeur d’un immeuble sera déterminée par sa « performance énergétique » qui fera l’objet d’une certification indispensable pour toute location ou vente.